Carnets andalous - Vejer de la Frontera
Dans ce périple andalou, la petite ville de Vejer de la Frontera, près de laquelle nous avions établi notre camp de base, a été l'un de nos coups de coeur.
Elle n’a pas la beauté fulgurante de Séville ou de Cordoue, mais cette jolie ville toute blanche perchée sur son rocher, à l’abri des remparts construits par les seigneurs du royaume d’El Andaluz, a un charme incomparable.
Qu’il faisait bon s’y promener et attendre la fraîcheur à l’ombre des remparts, puis le soir venu, profiter de l’animation bon enfant.
Après une délicieuse pâtisserie à la Exquisita, on marchait le nez en l’air à l’affût des plaques professionnelles en azulejos, tellement jolies.
L’architecture est typique des villes andalouses. La vieille ville se blottit à l’intérieur des remparts, et les jolies maisons immaculées escaladent le rocher, s’entremêlant pour former un dédale où l’on devine les patios à la fraîcheur salvatrice.
Le palais du calife domine la ville.
Les jolies perspectives se découvrent au bout des ruelles.
Au loin, on aperçoit la mer, ou les rizières.
Il faut remonter les rues pentues en compagnie d’une ribambelle de vieilles dames pomponnées, bavardant éventails à la main, en direction de l’église pour l’office du soir.
Une gentille agitation s’empare de la ville à la tombée du jour, entre les touristes et les habitants du cru, tout le monde se côtoyant sans se gêner.
Au pied des remparts, le cœur de la ville bat sur la belle Plaza de Espana.
A l’heure de l’apéro, les bars à tapas sont envahis, et il règne une ambiance joyeuse autour de la fontaine en azulejos.
C’est l’occasion de tester les distributeurs à cacahuètes qui ressemblent à nos distributeurs à bonbons, chacun ses préférences !
Puis on va saluer la Virgen de la Oliva, qui protège la ville de son aura bienveillante un brin kitsch.
Si vous passez par la Costa de la Luz, accordez une petite visite à Vejer et profitez de sa douceur de vivre, elle vous enchantera.