Carnets botaniques andalous
Dans mes souvenirs, l'Andalousie, c'était les jardins de l'Alhambra à Grenade. Une profusion de fleurs dans un jardin merveilleux.
En arrivant à Zahora, l'absence d'arbres dignes de ce nom m'a frappée. D'où venait donc ce nom d'El Palmar s'il n'y avait aucun palmier !
A la place, des arbustes poussiéreux battus par les vents, et des cactus, partout !
Moi qui aime les forêts de pins odorants, les eucalyptus qui bruissent dans le vent, les beaux chênes majestueux, les palmiers longilignes ... j'ai été un peu ...déçue.
Mais il faut savoir regarder, comprendre la nature qui vous entoure, car elle est incroyable, elle s'adapte à son environnement, et peut livrer des merveilles totalement sauvages, ou savammment domptées.
Voici donc un petit florilège coloré glâné au fil de mes balades.
Une fleur de cactus si délicate au milieu de son armée de piquants.
Des bougainvilliers joliment taillés à Séville,
Un drôle de cactus échevelé,
Une profusion de fleurs violettes qui enlacent une porte d'entrée pour mieux l'embellir, ou pour la protéger?
Des hibiscus à l'ombre desquels il faisait bon lire,
Des pots ça et là, pour égayer les murs blancs
Ou pour décorer les patios,
Etre un peu fleur bleue...
Ou fruit défendu,
Et dans la grisaille de l'automne, se souvenir que ces vacances andalouses n'ont pas manqué de piquant !