J’ai attendu un certain temps pour accepter que les enfants voient la saga Star Wars. Tout ce battage médiatique dont on nous a rebattu les oreilles depuis des années, tous ces jouets affreux qui peuplent les rayons de Toys’r us et autres royaumes du plastique, cela m’agace tellement...

Cela tombait bien, ils étaient trop petits quand les nouveaux épisodes sont sortis au cinéma. Et j’avais un argument de poids, je voulais qu’ils le regardent en anglais, donc il fallait attendre qu’ils soient un peu plus familiers avec la langue de Shakespeare.

Toutes les conditions étant désormais réunies, je n’avais plus de raison de m’opposer à ce que les sabres laser envahissent mon salon.

Suivant les conseils avisés des fans absolus de la série, nous avons commencé par l’épisode IV, et là, retour immédiat en enfance.

La Guerre des Etoiles...

Dès les premières images, la plongée dans l’univers fantastique des mondes peuplés d’êtres étranges, drôles ou inquiétants (j’adore la scène dans le bar de l’espace), la rencontre avec Dark Vador, le bruit des sabres laser, les batailles des vaisseaux spaciaux, le stress absolu quand ils sont coincés dans le broyeur à ordures avec le ver géant, les macarons sur les oreilles de la princesse Leia (copiés sans succès!), tout m’est revenu en mémoire, comme si la machine à remonter le temps m’avait propulsée des années en arrière.

Je devais avoir l’âge de mes enfants quand le film est sorti en France. Papa nous avait emmenés, mes frères et moi, au Pathé Cinéma pour découvrir ce film événement, avec plein d’effets spéciaux, un truc de dingue pour l’époque !

Ceux qui ont connus les salles de cinéma où des ouvreuses vous accueillaient avec des paniers en osier autour du cou, remplis de choses plus merveilleuses les unes que les autres, comprendront.

Souvenez-vous du bruissement que faisaient les papiers des esquimaux glacés quand l’ouvreuse cherchait le parfum demandé. La promesse de délices qui se rapprochait au fur et à mesure qu’elle remontait l’allée.

Alors, je jetais un regard implorant à Papa pour qu’il veuille bien m’en acheter un, ou des Mi-cho-ko (de la fameuse Pie qui chante), ceux qui collaient aux dents jusqu’à la fin du film, mais qu’est-ce que c’était bon !

En ce temps-là, nul bruit agaçant du voisin de fauteuil qui passe le film à grignoter ces fichus pop corn et qui finit par les renverser partout, transformant l’allée en dangereux chemin parsemé d’embûches collantes qui roulent sous le pied !

J’étais tellement heureuse de retrouver cet univers qui m’avait tant plu enfant.

C’est donc sans me faire prier que j’ai regardé les autres épisodes, entourée de mes deux petits padawans !

Prochaine arrêt intergalactique : Star Wars Identities, l'expo à la Cité du Cinéma...

Voyage intergalactique et transgénérationnel – Star Wars

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