Versailles - Quartier Saint Louis et Parc Balbi # Chronique d'un dimanche ordinaire
Encore un weekend bien rempli par les petits bonheurs de la vie.
Commencer par ouvrir le sas de décompression vendredi et diner à La Pampa avec ma copine Rafaella à refaire le monde au son chantant de son accent italien.
Poursuivre le lendemain par un diner joyeux entre amis en dégustant un Pommard "les Vignots" 2006 du Domaine Chantal Lescure à se damner.
Profiter de moments tranquilles en famille, m'accorder ma bulle de bien-être chez le coiffeur où je suis accueillie par une équipe joyeuse et aux petits soins, et en ce dimanche ensoleillé aller flâner aux puces de Versailles côté Saint Louis.
Rien que pour le plaisir de n'avoir aucun but précis.
Juste se promener en famille et savourer de se retrouver après une semaine bien chargée.
Mesurer sa chance aussi d'être réunis, et s'amuser de l'air de famille jusque dans la morphologie du père et du fils !
J'avais pris mes yeux de touriste pour me balader dans cette bonne ville de Versailles. Un musée à ciel ouvert...
Des pages d'histoire qui s'offrent à chaque coin de rue de ce quartier Saint-Louis, le plus ancien et aussi le plus pittoresque.
Les chineurs étaient de sortie, pas mal de monde circulait dans les allées de la petite place du Carré à l'Avoine.
Plein de babioles sans âge et de toutes époques, plus ou moins de bon goût..
De la belle argenterie à des prix très abordables, quelques jolis verres en cristal, deux fauteuils fifties qui avaient un fort potentiel une fois joliment retapissés...
Je n'ai craqué sur rien, si ce n'est sur ce chat qui, du haut de sa gouttière, était très intéressé par le pigeon réfugié au faîte d'un toit.
L'instinct du chasseur versus l'instinct de survie. Fascinant !
Crédit photo Versailles in my Pocket
Un petit arrêt chez Mimi No Kami, la boutique d'inspiration japonaise où il faut aller à Versailles pour trouver plein de petits cadeaux abordables et colorés comme j'aime, puis reprendre son chemin.
Tomber sous le charme d'une porte ancienne et des carreaux de ciment assortis, à l'esthétique surannée.
Celle du Pavillon de Bourgogne, construit en 1750.
Finir la promenade dans le calme et la verdure du Parc Balbi. Un havre de paix en plein coeur de la ville, où les canards sont les rois de la petite pièce d'eau.
Autrefois propriété de la Comtesse de Balbi, favorite du Comte de Provence, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII, qui lui offrit ce petit domaine, un parc romantique de style anglo-chinois.
Les arbres plus que centenaires dominent les chemins de sable et donnent envie de faire la sieste sous leur ombre protectrice, au milieu des paquerettes qui tapissent la prairie.
Rentrer à l'heure du thé, et se plonger dans la lecture de l'Ame du Monde de Frédéric Lenoir, si gentiment offert par Lorenzo la veille au soir, et dont je savoure chaque page, espérant m'imprégner de la sagesse trouvée au fil des pages. Je vous en reparlerai...
Le soleil qui inondait l'appartement et le balcon poursuit sa course de l'autre côté de la terre, la fraicheur du soir nous fait rentrer dans le cocon, prêts pour bien commencer une nouvelle semaine du marathon des dossiers, sans dossard ni médaille à l'arrivée !