Carnets andalous - Près des remparts de Séville...
Cela faisait longtemps, très longtemps, que je rêvais de voir Séville la belle andalouse.
Et le coup de foudre pour cette ville a été immédiat.
En remontant la belle avenue bordée de palmiers qui nous emmenait tout droit vers le centre historique, j'ai été sous le charme.
En me promenant autour de la Cathédrale, du Real Alcazar, dans le bario de Santa Cruz ou sur les bords du Guadalquivir, je me suis sentie chez moi.
Cette impression fascinante que la ville vous adopte, ou que vous adoptez la ville, je ne sais pas, mais ce même sentiment de bien-être que je ressens quand je suis à Venise, et cette certitude que je reviendrai flâner dans les rues animées de cette ville magnifique.
A Séville, tout est beau.
Les monuments, bien sûr, comment ne pas admirer la Giralda ou l'Alcazar ?
L'histoire de l'Andalousie est partout, dans chaque monument, à chaque coin du bario de Santa Cruz. Les cultures s'entremêlent en pleine harmonie, magnifiant les édifices.
La ville a taille humaine, elle est harmonieuse avec son parc Maria Luisa, havre de fraicheur à l'ombre des arbres datant de Christophe Colomb, ou la magnifique Plaza de Espana.
Séville est sereine, bon enfant.
C'est surtout cela que j'ai aimé.
Cette ambiance joyeuse, à mille lieux du tumulte permanent de Paris.
Séville fourmille, mais elle n'est pas épuisante. Elle vous entraine dans sa danse.
Et toute la famille a succombé à son charme.
Nous gardons un souvenir émerveillé de nos promenades sévillanes.
Une balade en calèche.
Des rêveries au fil de l'eau.
Guadalquivir, un nom magique pour un fleuve majestueux.
Dans les arènes, on frissonne, pensant entendre les échos d'une corrida, entre fascination et incompréhension...
Sol y sombra, c'était le titre de mon livre d'espagnol en 4e, il y a bien longtemps...
Les panneaux à l'entrée des arènes me replongent dans mes premiers cours d'espagnol !
Le soir venu, notre activité préférée : partir à la recherche des meilleures tapas.
Voici quelques adresses que nous avons particulièrement appréciées.
La Bulla, calle del 2 de Mayo (tapas nouvelle vague et déco branchée)
El Portiguillo, calle del 2 de Mayo (très très copieux, dans un décor qui nous rappelle que les arènes sont à deux pas!)
Robles Placentines, calle Placentines (traditionnel, pour les aficionados)
Près des remparts de Séville
chez mon ami Lillas Pastia,
j’irai danser la seguedille
et boire du Manzanilla,
Je vous laisse avec Carmen.
Je vous emmnènerai visiter le Real Alcazar dans un prochain épisode des aventures andalouses de Slow Down.