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28 juillet 2015

Carnets d'étés normands - Les murmures de la plage

La plage à l'Elan

A chaque heure de la journée, par tous les temps, la plage nous parle.

Je vous assure que c´est vrai!

Le matin, on se réveille avec les vagues qui déferlent sur la plage, on entend le bruit sourd de la marée, du vent d'ouest qui fait chanter les volets.

Mer belle

Par temps calme, ce n'est qu'un murmure, au rythme régulier de la première vague qui vient juste caresser le sable.

Fleur des sables

Petit à petit la plage s'anime, le bruit monte, comme assourdi : cris des enfants qui jouent, claquement sourd et précis d'un jeu de jokari, bruissement léger du petit avion en plastique qui s'est emmêlé en haut de la tour, sifflement du cerf-volant qui caracole dans l'azur...

le cerf volant

Parfois les voix deviennent claires. On s'amuse des commentaires des badauds sur notre maison surprenante. On se dit qu'on n'aimerait pas être à la place du petit garçon qui vient de se prendre une taloche par sa maman exaspérée qu'il l'asperge de sable en tournant autour de sa serviette.

Il y a des "ne vas pas te baigner toute seule", des "je veux ma bouée", des "quand c'est qu'on va se baigner ?".

Des papas enseignent l'art des châteaux de sable, les cousines papotent...

La plage

En fin de matinée, une, puis deux, puis trois serviettes s'étalent sur la plage au pied de la tour. On s'interpelle pour aider à descendre la pelle et le seau du petit dernier. Un petit cousin s'aventure dans les rochers sous l'oeil inquiet de sa maman...

Au pied de l'Elan

On parle du dernier bouquin qu'on a lu, de tout, de rien...On se raconte l'année qui vient de passer, on ratrappe le temps perdu.

Qu'il est doux le murmure de la plage, comme une brise enchantée.

Alors on se rappelle avec une pointe de nostalgie les chaudes journées des étés d'autrefois où Landoas parcourait la plage en criant :" Pains au chocolat ! Chaussons aux pommes ! Glaces à la vanille pour les belles filles ! Au chocolat pour les beaux gars!"

C'est une autre plage que je vais découvrir bientôt, bien loin de la Manche, en Andalousie, sur la Costa de la Luz. D'autres couleurs sans aucun doute, et je vous dirai si cette plage a d'aussi jolis murmures que ma plage normande.

En attendant mon retour, je vous ai préparé quelques cartes postales de mon escapade méditerranéenne.

Je vous souhaite un bel été !

Coquillage à mon nom

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Commentaires
T
Plutôt fille de l'ouest, voire du nord-ouest, je suis terriblement sensible à ces évocations de plages un peu ventées, avec une mer qu'il faut parfois aller chercher très loin, un sable doux comme de la soie. Le sud, dont je reconnais également la beauté, me parle moins, et l'Andalousie ne m'a jamais attirée. Bon, il en faut pour tout le monde !<br /> <br /> Tu parles si bien de ces journées à la mer, que cela me ramène des années en arrière...Maillot de bain à smocks, sandales méduses, bob obligatoire (grrrrr) et papa bâtisseur de châteaux et de rêves...<br /> <br /> Merci pour cette superbe petite madeleine.
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T
Oh je crois que je la connais cette maison! J'aime ton regard sur les choses, c'est très poétique, attentif aux détails. J'essaie de regarder et d'écouter de cette façon aussi, cette année j'ai pu le faire à loisir car j'avais beaucoup de temps seule à patienter. Je me souviens du coucher de soleil à Regnéville, un moment bien agréable.
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S
Un bien joli carnet normand qui me rappelle les vacances de mon enfance à Cabourg ! Et toi où étais-tu ?<br /> <br /> Bises et bonne "suite" de vacances.
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T
Je ne sais pas pourquoi, mais tes photos et ton récit me font penser à un livre que j'ai adoré adolescente : "le blé en herbe", c'est peut être à cause de cette si jolie maison.<br /> <br /> Bon voyage en Andalousie, j'ai adoré pour ma part !
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E
C'est agréable de te lire et apaisant. Juste en fermant les yeux et en écoutant la plage, tu sais l'heure qu'il est. <br /> <br /> Pas besoin de montre, ni de clocher...<br /> <br /> A la campagne, ce sont les odeurs de la terrre qui different et la luminosité. La nature nous parle, écoutons là !<br /> <br /> Bel été Andalou
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