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Slow Down
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  • Ralentir la course folle du quotidien, profiter de chaque instant et découvrir tout ce qui peut apporter du plaisir : un voyage, une lecture, un film, une expo, déguster un bon vin... Laisser libre cours à la flânerie...
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16 janvier 2014

Là où l'on pense trouver des batailles, des rois et des éléphants

Ou comment j'ai acheté le roman de Mathias Enard pour la poésie de son titre.

 photo

Je pensais trouver tout ce petit monde et j'ai découvert un épisode de la vie de Michelange et ses aventures stambouliotes.

J'ai mis un moment à ouvrir ce livre. Il a trôné pendant des mois au pied de mon lit (il me manque toujours une table de chevet), je privilégiais d'autres lectures, et malgré la poésie du titre, je ne me lançais pas.

Le temps d'un voyage en TGV, je me suis envolée vers Istanbul au XVIe siècle, ou plutôt Constantinople, fascinée par les tourments créatifs du grand Maître des Arts et sa confrontation avec une culture dont il ignorait tout. La rencontre de deux mondes, le très chrétien italien, et le sultan amoureux des belles choses.

La magie d'Istanbul fait rêver au XVIe siècle comme au XXIeme.

Un long poème à savourer lentement.

"La nuit ne communique pas avec le jour. Elle y brûle. On la porte au bûcher à l'aube. Et avec elle ses gens, les buveurs, les poètes, les amants. Nous sommes un peuple de relégués, de condamnés à mort. Je ne te connais pas. Je connais ton ami turc ; c'est l'un des nôtres. Petit à petit, il disparaît du monde, avalé par l'ombre et ses mirages ; nous sommes frères. Je ne sais quelle douleur ou quel plaisir l'a poussé vers nous, vers la poudre d'étoile, peut-être l'opium, peut-être le vin, peut-être l'amour ; peut-être quelque obscure blessure de l'âme bien cachée dans les replis de la mémoire."

 

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